3 mars 2009
En attendant Bonneau...
Un immeuble en surplus de lactose,
Perdu en l'apothéose...
Des bruits purs, pendant des heures,
A croire que, languissant, tranquille,
Le laron dort de peur,
De son grand hamac, voit le monde
Et la terre qui vascillent.
Mais toujours en équilibre,
Clic et re-clic sur le grand bouton...
Qui ne rêverait de tenir une seconde
Le destin dans ses mains
Comme l'énorme chibre
D'un quelconque pantin
Qui tire à qui mieux mieux
Sur des cibles arides
Et soumise aux aléas linéaires,
La guerre,
De vie à trépas,
Comme toujours se décide
Dans un fauteuil trop moelleux.
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